Collectif anti-impérialiste membre de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network
26 Janvier 2013
Près de 70 personnes se sont réunies ajourd'hui, le 26 janvier, en soutien à Georges Ibrahim Abdallah et pour exiger sa libération immédiate (voir l'appel ICI).
Nous reproduisons ci-dessous l'intervention de notre collectif, Coup Pour Coup 31, faite à cette occasion.
Dépêche AFP: ICI
Article de Carré d'Info : ICI
Article de La Dépêche :
Georges Abdallah, résistant anti-impérialiste et militant implacable de la cause palestinienne vient d'entamer sa 29ème année de détention.
Prisonnier politique depuis 1984, il est le plus vieux prisonnier politique de France. Et il est libérable depuis 1999.
En 2012 il dépose une huitième demande de libération conditionnelle.
Le verdict de l'appel est donné le 10 janvier, il est libre sous condition d'expulsion du ministère de l'intérieur.
Hélas Monsieur Valls n'a pas accepté de signé cet avis d'expulsion retardant la libération de notre camarade.
On nous dit qu'il subit la pression américaine, certes, mais l'impérialisme français est assez puissant pour être indépendant des injonctions américaines. C'est donc aussi une décision française.
Alors qu'il signe des avis d'expulsions de sans papiers de plus en plus nombreux contre leur volonté il ne signe pas l'avis d’expulsion d'un homme qui veut simplement sortir de prison !
Nous apprenons également le 16 janvier que l'état, par l'intermédiaire de son ministre de la justice Christiane Taubira, se pourvoit en cassation. La suite de cette affaire devait être connue dans 2 jours, le 28 janvier. Nous apprenons hier qu'elle est encore reportée à une date encore inconnue.
C'est pourquoi nous participons à cette initiative pour sa libération. Nous nous inscrivons dans sa campagne de libération qui ces derniers temps s'amplifie de semaine en semaine, en Argentine, en Belgique, en Allemagne, en Bretagne, à Bordeaux, Marseille, Paris, Lille, Lyon, Pau, Bayonne et j'en passe, sans bien sur oublier la Tunisie, le Maroc, la Palestine, la Jordanie et le Liban, où les rassemblements se sont massifiés et amplifiés. L'indignation a fait place à la colère.
Notamment au Liban où on s’apprête à fêter une victoire, celle des peuples, de sa famille et de ses amis. Une victoire qui affirmait aux yeux de tous que la solidarité est notre arme et qu'au delà des mots c'est une vérité. Mais cette victoire n'est que retardée, nous finirons par l'arracher ! La mobilisation s'amplifie aux quatre coins du monde où de plus en plus de voix s'élèvent pour crier :
Stop à l'acharnement judiciaire !
Libérez Georges Abdallah !